SOS : Je vis avec un workaholic !
35H x 2 : c’est le minimum syndical pour ces bourreaux de travail qui laissent leur job grignoter leur vie, jusqu’à devenir de vrais « workaholics ». Une épreuve pour le couple que nous raconte Laura, 30 ans, épaulée par la psychologue Catherine Pierrat.
« Mon mari commence ses journées à 8H30 et finit au moins à 23H tous les soirs. Le week-end, impossible qu’il ne travaille pas au moins 7H. Quant aux vacances ? Il checke au minimum deux heures par jour ses emails », raconte Laura, en couple depuis 12 ans avec un ingénieur travaillant dans le Software. Impossible pour le jeune homme d’arriver à se décontracter. Pourtant, il n’a pas toujours été comme ça. « Quand je l’ai connu, il faisait énormément de sport. Aujourd’hui, il n’a même plus la motivation d’y aller. Mais c’est allé crescendo avec l’augmentation de ses responsabilités », explique t-elle. Un changement insidieux dont ne s’est pas aperçue Laura. Pour Catherine Pierrat, l’addiction au travail est particulièrement sournoise : elle ne vient pas brutalement. « Au départ, les personnes restent de plus en plus tard le soir, et partent tôt le matin, puis commencent à travailler le week-end », illustre la psychologue.
Qu’est-ce qu’un workaholic ?
[…] « Les personnes qui se relèvent la nuit pour travailler, qui parlent énormément de leur travail à la maison, qui culpabilisent si elles ne travaillent pas, qui arrêtent les activités qu’elles faisaient avant, ne prennent pas tous leurs congés », affirme la spécialiste.