Catherine Pierrat, Psychologue à Aix, Luynes

665, route de Marseille 13080 Aix-en-Provence (Luynes)

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Glossaire

Le vocabulaire de la psychologie

Addiction : ou dépendance, est une conduite qui repose sur une envie répétée et irrépressible, malgré la motivation et les efforts faits par le sujet pour s’y soustraire. Il existe de nombreuses addictions : drogue, alcool, jeu, sexe…Une addiction a souvent des conséquences d’ordre physique, psychologique, familial et social.

Adolescent « no life » : de l’anglais « no life » « sans vie », personne qui, accro aux jeux vidéo, passe tout son temps sur son ordinateur au détriment de ses autres activités.

Agoraphobe : personne qui craint les lieux publics et ouverts.

Agressivité : modalité du comportement des êtres vivants et particulièrement de l’être humain, qui se reconnaît à des actions où la violence est dominante. Elle peut se manifester contre des objets, d’autres personnes  (hétéro agressivité) et même se retourner contre soi (auto agressivité), ressort inconscient de certains suicides.

Angoisse : état de mal être qui se manifeste par une sensation interne d’oppression et de resserrement ressentie au niveau du corps, ceci s’accompagnant généralement d’une crainte de problèmes, malheurs ou de mort imminente contre lesquels le sujet se sent impuissant. L’angoisse  peut devenir un symptôme si elle devient trop fréquente, gênante.

Anorexie mentale : trouble psychique qui se traduit par une perte de poids importante due à une restriction alimentaire volontaire. Les critères retenus pour le diagnostic sont ; refus de maintenir un poids minimum normal pour l’âge et pour la taille, peur intense de prendre du poids, altération de la forme de son corps, déni de la gravité de l’état de maigreur. L’anorexie figure parmi les plus mortelles des maladies du psychisme.

Borderline : ou « état limite » désigne en psychanalyse un type d’organisation de la personnalité située entre la névrose et la psychose. Le trouble de la personnalité borderline s’exprime pas des symptômes : humeurs extrêmes et changeantes, des relations aux autres difficiles, manque de confiance, comportements auto-agressifs.

Boulimie : rapport pathologique à la nourriture se manifestant pas des ingestions excessives d’aliments, de façon répétitive et durable. Afin de compenser l’excès de calories ingérées, ou afin de soulager des sentiments tels que la colère, le dégoût, et la personne a recours à un ou plusieurs des actes suivants : provocation du vomissement, utilisation de laxatifs et/ou de diurétiques, exercice physique intense, imposition de restrictions alimentaires de type anorexique.

Compulsions : actes inutiles ou absurdes, très ritualisés, que le sujet ne peut pas s’empêcher d’accomplir, même s’il perçoit leur caractère absurde. Si la personne essaie de lutter contre cette compulsion, une angoisse importante apparaît, qui pousse la personne à développer un rituel après un temps de lutte anxieuse. Ces actes sont très divers : lavages répétés des mains, vérifications diverses… Lorsque ces actes sont nombreux ou envahissants, on parle de névrose obsessionnelle, ou TOC : troubles obsessionnels compulsifs.

Empathie : présence attentive avec écoute centrée sur ce qu’éprouve le patient, ce qui aboutit à une perception et une compréhension du ressenti.

Enurésie nocturne : est une affection caractérisée par la survenue pendant le sommeil de mictions involontaires et inconscientes chez l’enfant de plus de cinq ans ou l’adulte. L’énurésie est due à un sommeil trop profond, à un manque de maturité du réflexe de miction ou à un trouble psychoaffectif. Dans quelques cas, elle peut être le signe d’une malformation de l’appareil urinaire. L’énurésie est dite primaire si l’enfant a toujours mouillé son lit, et secondaire si une période de propreté de six mois a été observée. Dans ce cas, la cause est souvent un trouble psychoaffectif.

Génosociogramme : terme utilisé par Anne Ancelin Schutzenberger, c’est un arbre généalogique sur lequel on note et on repère tous les événements importants des générations qui nous ont précédés : prénoms, dates de naissance, de mariage, décès, accidents, maladies…. Les liens affectifs.
L’analyse de tous ces éléments permet de détecter des transmissions comportementales (tendances suicidaires, échecs à répétitions, stérilité etc. et permet ainsi au patient en cours de thérapie de mieux comprendre certains de leurs agissements.
La connaissance par l’analysant de sa propre histoire familiale permettrait à celui-ci d’avoir un outil qui pourrait infléchir le cours de sa vie en évitant de tomber dans des boucles de répétition dont il n’avait pas conscience ou dont il avait l’impression d’être prisonnier.

Hyperactivité : cette notion est encore vague et la barrière entre l’enfant hyperactif et l’enfant turbulent est bien mince. L’enfant très actif n’est pas forcément un hyperactif au « sens médical » du terme.   Officiellement, le nom est : TDAH (Trouble du Déficit de l’Attention/Hyperactivité) et correspond à des symptômes précis. On parle de T.D.A.H. lorsqu’il y a association de trois facteurs de façon chronique et intense : déficit d’attention, agitation motrice anormale et impulsivité incontrôlée.

Hyperphagie : se différencie de la boulimie par l’absence de contrôle du poids et donc l’absence de vomissements. Les crises se caractérisent par la prise, en une courte période de temps, d’une grande quantité de nourriture, aliments précis et choisis. S’ensuit un sentiment de dégoût, de honte, mais ces compulsions sont incontrôlables. Ces crises d’hyperphagie sont souvent liées à un état dépressif.

Maladie d’Alzheimer : atteinte chronique, d’évolution progressive, d’une partie du cerveau, caractérisée par une atteinte intellectuelle irréversible aboutissant à un état démentiel. Le diagnostic se fait sur les signes suivants : troubles d’expression et de langage, perte de la mémoire récente, difficultés à effectuer les gestes de la vie quotidienne, désorientation temporospatiale, perte des raisonnements abstraits, perte des capacités de jugement, oublis et pertes d’objets, modification du caractère et de la personnalité, changements d’humeur et de comportements, passivité et perte d’initiatives.

Névrose : selon Freud, maladie de la personnalité qui serait due à des conflits inconscients entre les forces pulsionnelles (le ça), l’intériorisation des interdits (le surmoi), et la fonction synthétique de la personnalité (le moi). Contrairement à la psychose, le contact avec la réalité est préservé, et le sujet a conscience du caractère pathologique du trouble.
Les névroses sont des maladies de la personnalité dont l’origine est psychologique mais aussi biologique. Le traitement est  psychothérapeutique, mais un traitement  médicamenteux est parfois nécessaire, notamment pour soulager certains symptômes comme l‘angoisse par exemple.

Peur chez l’enfant : la peur est l’une des six émotions fondamentales, l’une des fonctions naturelles sans lesquelles l’espèce humaine aurait disparu depuis longtemps. Chez l’enfant, la peur est un ressort majeur de l’éducation et de l’émancipation tant qu’il peut la maîtriser. 90% des enfants développent un jour ou l’autre des peurs conformes à leur âge ou au cours de leur développement. Seulement 10% auront des peurs plus sérieuses, appelées phobies, qui nécessitent de consulter parce qu’elles invalident la vie sociale de l’enfant.

La phobie : pathologie, qui contrairement à une simple peur, n’est pas contrôlable, ne survient qu’en des circonstances précises, généralement rares, ce qui permet de mettre en place des procédures d’évitement.

Phobie scolaire : enfants qui, pour des raisons irrationnelles, refusent d’aller à l’école et résistent avec des réactions d’anxiété très vive ou de panique quand on essaie de les y « forcer ».

Proxémie: est la distance physique qui s’établit entre des personnes prises dans un échange de communication.

Psychose : se caractérise par des troubles, transitoires ou permanents, de la personnalité liés à une altération du « sens de la réalité et de soi », et associe des symptômes : délires, hallucinations, apathie, aboulie, émoussements des affects, troubles de l’attention, de la mémoire.  On retrouve parmi les psychoses, la schizophrénie, les troubles bipolaires, les troubles délirants (délires paranoïaques), les troubles psychotiques brefs (ou bouffées délirantes).

Schizophrénie : regroupe de manière générique un ensemble d’affections psychiatriques dites d’évolution chronique, débutant généralement à l’adolescence ou au début de l’âge adulte. Les schizophrénies ont pour conséquence des altérations, de la perception de la réalité (délire), des troubles cognitifs, des dysfonctionnements sociaux.

Séniorescence : nouvelle période de la vie identifiée par les sociologues et située  entre l’âge adulte et la vieillesse qui est  apparue du fait de l’allongement de la durée de la vie. Entre l’âge adulte et la vieillesse, marquée par la perte d’autonomie, la seniorescence est un temps transitionnel, une tranche de vie à part entière, avec ses problèmes

Trouble des comportements alimentaires : trouble lié au rapport à l’alimentation. Cette psychopathologie a des formes diverses et peut apparaître à tout  âge. Elle peut être reliée à d’autres troubles psychiques : dépressions, psychoses (délire d’empoisonnement), ou traduit un fonctionnement borderline et/ou addictif.
Quelques exemples : l’anorexie mentale, la boulimie, l’hyperphagie.
Les traitements de ces troubles s’effectuent souvent en collaboration entre différents intervenants : médecins, psychologues, diététiciens.

Trouble obsessionnel compulsif ou TOC : trouble anxieux caractérisé par l’apparition récurrente de pensées intrusives liées ou non à une phobie. Ces pensées dites obsessions génèrent des angoisses, qui selon certaines théories seraient la cause des compulsions observées chez ces malades. Le TOC est considéré comme une maladie psychopathologique autrefois appelée névrose obsessionnelle.

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Catherine Pierrat, psychologue pour enfant, adolescent, adulte et couple à Aix-en-Provence.

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