Philosophie
Une formation de psychologue « classique » m’a permis de connaître les différents mécanismes psychologiques de l’être humain à travers les chercheurs et praticiens qui nous ont précédés et m’a amenée à me rattacher à : une philosophie jungienne, une approche humaniste, pour exercer aujourd’hui grâce à ces connaissances, ces convictions, et à une expérience de plus de vingt années à l’écoute des hommes et des femmes qui m’ont fait confiance et exprimé leurs problèmes, leurs souffrances, leurs doutes et leurs questions.
La psychologie analytique
Carl Gustav JUNG, médecin, psychologue, psychiatre suisse (1875-1961) est le fondateur du courant de la psychologie analytique méthode qui l’a différencié de Sigmund FREUD dont il fut l’un des premiers collaborateurs et dont il s’est séparé pour des divergences théoriques.
Il a été un pionnier de la psychologie des profondeurs, se distinguant de la psychanalyse freudienne en repérant le lien existant entre la structure de la psyché (l’âme dans le vocabulaire jungien), et ses productions et manifestations culturelles.
Il a introduit dans ses travaux des notions s’appuyant sur des domaines divers tels que l’anthropologie, l’étude des rêves, la mythologie, la religion, la symbolique.
Il intègre dans ses « cures analytiques » des réflexions métapsychologiques, philosophiques, sociologiques, artistiques.
Jung considère que le psychisme d’un individu est constitué non seulement d’éléments de sa vie personnelle, mais aussi de représentations faisant appel aux mythes et aux symboles universels.
On lui doit la notion d’archétype et d’inconscient collectif.
L’Archétype : forme de représentation, image primordiale renfermant un thème universel, commun à toutes les cultures humaines, mais figuré sous des formes symboliques diverses et structurant notre inconscient. Il renferme les modèles élémentaires de comportements et de représentations issus de l’expérience humaine à toutes les époques de son histoire, en lien avec :
L’inconscient collectif : représente les fonctionnements humains liés à l’imaginaire qui sont communs ou partagés quels que soient les époques et les lieux, qui influencent et conditionnent les représentations psychiques individuelles. Les instincts et les archétypes, selon Jung, constituent cet inconscient collectif.
Une approche humaniste
Cette approche est fondée sur la capacité de l’être humain à diriger sa propre existence, à être l’auteur de sa vie, à réaliser son potentiel.
L’accent est mis sur la capacité de la personne à prendre conscience de ses difficultés, de les comprendre, et de modifier en conséquence sa manière de penser et d’être.
L’un des fondateurs de cette approche est Carl ROGERS (1902-1987) : met l’accent sur la qualité de la relation entre le thérapeute et le patient, relation basée sur l’écoute empathique, l’authenticité, le non jugement, ce qu’il a appelé la non directivité.
Une étude publiée en 2002, dans la « Review of General Psychology » a classé Carl ROGERS parmi les six plus importants psychologues cliniciens du XXème siècle, deuxième derrière Sigmund FREUD.
Cette approche comporte trois dimensions pour le thérapeute :
- La considération positive et inconditionnelle sans réserve et le thérapeute se doit d’éviter tout langage paradoxal.
- Afin d’être authentique, sans masque, ni façade, ni barrières, il doit y avoir « congruence » entre le Moi-idéal (sa conception idéale de lui-même) et le Moi-vécu du thérapeute (tout simplement son propre vécu).
- L’empathie du thérapeute s’exprime par des messages verbaux (répétitions, reformulations) et non verbaux (hochements de tête, sourires…). Cette attitude doit permettre la compréhension du monde subjectif et expérientiel du patient.
Cette approche intègre nécessairement une attitude humaine, chaleureuse et encourageante, une écoute attentive à l’être dans sa dimension psychique, corporelle et spirituelle..
Les travaux de Carl ROGERS se sont étendus à la pédagogie, la résolution de conflits internationaux, et à la pratique du soutien psychosocial envers les victimes de catastrophes.
Viktor FRANKL (1903-1997) appartient également à ce mouvement humaniste et a développé la logo thérapie.
Il s’est opposé à Freud, et il a remplacé la notion de » pulsions sexuelles » par la notion de » frustration spirituelle ». Il considère l’homme comme une totalité trinaire à savoir : physique – psychique-spirituelle, et selon lui, Freud a oublié ou occulté la dernière dimension.
Je m'engage
Au- delà de l’éthique liée au diplôme de psychologue et au code de déontologie,
Je m’engage à:
- Respecter le secret professionnel
- Accueillir avec respect et attention
- Aider par un questionnement adéquat et respectueux
- Ecouter de manière attentive, bienveillante, empathique et sans jugement
- Intervenir avec neutralité et discernement tout au long du travail effectué
- Établir une relation thérapeutique de qualité basée sur la confiance, et sans jamais perdre de vue que le thérapeute n’est là que pour guider, orienter une personne sur son propre chemin, à travers ses propres réponses.
- Respecter le libre arbitre, les croyances et les valeurs de chacun
- Mettre en œuvre des moyens professionnels maîtrisés afin de répondre aux besoins spécifiques et atteindre les objectifs
- Orienter vers d’autres professionnels si les moyens et les connaissances dont je dispose ne sont pas adaptés
- Collaborer, si besoin, et avec l’accord du patient, avec d’autres professionnels (médecin généraliste par exemple)
- Proposer sans jamais imposer un rythme de séances