Catherine Pierrat, Psychologue à Aix, Luynes

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Psychologue Aix-en-Provence

La gestion des émotions chez les enfants

Les émotions nous habitent, nous protègent, nous font vibrer, nous font aussi souffrir mais elles font partie de notre vie.

Savoir les reconnaître, les identifier, les accepter , les exprimer, les utiliser est essentiel pour réussir notre vie personnelle et professionnelle et c’est dès le plus jeune âge qu’il est important de s’en occuper ! Catherine Pierrat, psychologue à Aix-en-Provence, nous éclaire.

Quelles sont ces émotions ?

Quelques généralités sur les émotions :

*Les émotions ne sont ni négatives ni positives, elles ont des tonalités différentes ( agréables ou désagréables) et ont des intensités différentes, mais surtout elles sont toutes utiles.

*Verbaliser le ressenti permet d’en réduire l’intensité :

 « J’éprouve………………. de la tristesse »

« Je ressens………………….. de la colère »

*Nier une émotion est dangereux car elle peut être refoulée, stockée et resurgir avec une plus grande intensité plus tard.

*L’accueil et la reconnaissance des émotions permet de renforcer l’estime de soi et la confiance en soi

*Toute émotion est éphémère, elle s’épuise et disparaît naturellement plus ou moins rapidement

*Ce qui n’est pas le cas du sentiment qui peut parfois durer toute une vie. (Le sentiment représente un état affectif plus durable qui évolue avec le temps)

*Bien qu’ils soient différents, les émotions et les sentiments sont intimement liés. Les sentiments font vivre toutes sortes d’émotions et, à l’inverse, les émotions peuvent générer des sentiments.

*Les émotions nous aident à identifier nos besoins et à les satisfaire

Les besoins de tout être humain sont :

le besoin de sécurité.

le besoin de stimulation.

le besoin affectif ou social.

le besoin d’estime et de reconnaissance.

le besoin d’autonomie.

le besoin de sens, de cohérence.

C’est la non-satisfaction des besoins qui déclenche les émotions.

C’est donc la cause de non satisfaction qu’il est important d’identifier et traiter.

Les émotions n’en sont que les conséquences.

*Les émotions sont contagieuses

L’humeur des autres peut nous affecter et changer notre propre humeur.

Lorsqu’une personne avec laquelle on travaille est triste et que son visage nous transmet cette tristesse, non seulement nous sommes capables de deviner que quelque chose ne va pas, mais en plus, notre humeur peut en être affectée.

L’exemplarité est donc essentielle :

Les enfants regardent, observent les adultes et les imitent.

Nous pouvons offrir un modèle aux enfants.

Cela passe par le fait de reconnaître, exprimer, verbaliser en tant qu’adulte nos propres émotions sans culpabiliser!!!!!

Pourquoi parler des émotions ?

Toutes nos émotions sont liées, les unes aux autres.

D’une en découle une autre ou plusieurs autres, entières ou teintées.

Les nommer, les comprendre, c’est les recevoir et nous accepter dans ce que nous sommes, en général, ou dans un instant précis.

Certaines émotions sont fulgurantes mais éphémères, d’autres s’installent en nous pour longtemps tandis que d’autres encore sont vues comme un idéal à atteindre…

Identifier ses émotions mais aussi celles des autres permet davantage de bienveillance, de tolérance et de respect.

Pourquoi parler des émotions?

Nos émotions sont notre GPS intérieur: elles nous guident vers la compréhension de nous-même, de ce qui est important pour nous, de ce dont nous devons prendre soin, de qui doit être écouté et pris en considération……

L’incapacité des enfants à identifier et exprimer leurs émotions se reflète souvent dans leur comportement.

Les « crises » de colère et les comportements « agressifs » sont souvent liés à des émotions mal gérées ou réprimées.

Il est important d’inclure le vocabulaire émotionnel le plus tôt possible par la parole . Très tôt, l’enfant pourra ainsi verbaliser de lui-même l’émotion qu’il ressent et ainsi développer les habiletés sociales: c’est ce qui permet à l’enfant d’entrer en contact avec les autres, de bien s’entendre avec eux, de se faire des copains, de travailler avec d’autres, de prendre sa place au sein de la société, de l’école …

Il y a 5 catégories d’habiletés sociales:

 1– Les habiletés prosociales : c’est ce qui permet d’entrer en contact et d’être agréable avec les autres, par exemple, sourire, saluer, partager, aider, complimenter et coopérer.

2 – L’expression des émotions : c’est-à-dire reconnaître et exprimer ses émotions et reconnaître celles des autres.

3 – La communication et le langage: parler avec les autres, écouter, poser des questions, répondre aux questions, faire des demandes, etc.

4 – L’autocontrôle de ses émotions et de ses comportements : cela comprend des habiletés comme attendre son tour, accepter un refus, tolérer une frustration, se calmer et s’adapter à une situation.

5 – La résolution de conflits : c’est-à-dire reconnaître les problèmes, régler les conflits avec des mots, trouver et proposer des solutions, négocier et faire des compromis.

N’oublions pas que nous sommes maîtres de nos émotions.

Ce n’est pas ce qui nous arrive à l’extérieur qui génère des émotions, c’est la manière dont nous le percevons et y répondons.

« Devenez un maître à écouter vos émotions, vous deviendrez maître de votre vie. »

Apprendre aux enfants à identifier et gérer et réguler leurs émotions, c’est leur fournir des outils importants pour se développer, et se préparer à affronter leur vie qui sera remplie d’événements déclencheurs d’émotions.

La régulation émotionnelle consiste, pour les enfants, à identifier et savoir réagir en fonction de leurs propres émotions, ce qui signifie d’être capable de prendre conscience des déclencheurs des émotions et d’être en mesure d’élaborer une stratégie pour faire face aux événements émotionnellement difficiles.

Ils développent ainsi leur intelligence émotionnelle

Les études de Daniel Goleman sur l’intelligence émotionnelle ont démontré que lorsque nous parlons des émotions aux enfants, ils ont plus de facilité à adopter des stratégies efficaces pour éliminer les stimuli qui les perturbent.

L’intelligence émotionnelle est un concept proposé en 1990 par les psychologues Peter Salovey et John Mayer, qui se réfère à la capacité de reconnaître, comprendre et maîtriser ses propres émotions et à composer avec les émotions des autres personnes.

Elle est proche du concept d’intelligence sociale.

C’est Daniel Goleman qui rend la notion populaire en publiant son livre L’intelligence émotionnelle en 1995.

Les marqueurs de l’intelligence émotionnelle selon Daniel Goleman:

L’empathie (la capacité à ressentir les sentiments d’autrui, à se mettre à la place de l’autre)

L’aptitude à se motiver ou à persévérer dans l’adversité (notion de résilience)

Maîtriser ses pulsions et attendre avec patience la satisfaction de ses désirs

La capacité de conserver une humeur égale

La capacité d’espérer un avenir meilleur et de faire preuve d’optimisme

L’intelligence émotionnelle, c’est ce qui  permet  de mieux gérer les émotions plutôt que de les refouler.

Pour une intelligence émotionnelle « au top », on doit apprendre aux enfants à reconnaître, nommer, exprimer leurs émotions, apprendre à les maîtriser et développer leur empathie!

Le mot magique pour aider les enfants à gérer leurs émotions est l’empathie (qui passe par l’écoute et la bienveillance)

Quand on voit quelqu’un vivre une émotion, notre cerveau la simule (notion de neurone miroir).

Les neurones miroir ont la même activité lorsque nous réalisons une action et lorsque nous observons quelqu’un d’autre réaliser cette même action.

Le cerveau des enfants est immature

 

Quand on est humain, il est important de connaître le mécanisme d’une émotion tant il est au centre de nos réactions quotidiennes.

Les réactions sont d’ailleurs décuplées chez les enfants dont le cerveau émotionnel est opérationnel alors que la partie régulation (cortex préfrontal) est en construction

Avant 5 à 6 ans, l’enfant ne peut contrôler seul ses émotions, son cerveau supérieur n’est pas encore mûr et ses tempêtes émotionnelles (joie, tristesse, peur) ont toujours besoin d’être accompagnées par un adulte bienveillant, et empathique.

Accompagner les émotions agit positivement sur:

*le développement du cerveau,

*les facultés intellectuelles et affectives,

*l’apprentissage, la mémoire, la concentration , *soutient l’empathie naturelle, la coopération et permet de diminuer le stress et apaiser les émotions.

Quelques outils pour accompagner les émotions :

A consommer sans modération :

*Les câlins

* favorisent le bien-être des enfants et accélère la maturation du cerveau.

*provoquent la sécrétion des molécules suivantes : l’ocytocine, la dopamine, des endorphines, la sérotonine….

Ce cocktail magique contribue à notre bien-être et alimente un cercle vertueux qui mène :

à une diminution du stress

au développement de l’empathie

à une augmentation de la confiance

au renforcement de l’attachement

Mieux ! Les câlins et autres contacts affectueux développent le cerveau des enfants et font notamment maturer le cortex préfrontal, zone essentielle du cerveau.

*La lecture est un simulateur d’émotions !

Ne nous en privons pas !

*Le jeu

est un allié de choix pour favoriser la dissociation (baisse d’affect émotionnel) et la verbalisation émotionnelle.

Quelques pistes pour aider les enfants à reconnaître, accueillir, accepter, donner du sens, exprimer….. leurs émotions :

Reconnaître et nommer les émotions

On peut varier les mots utilisés pour décrire des états émotionnels.

On peut même faire une liste avec les enfants pour décrire les différents degrés de la colère du moins fort au plus fort : pas content, mécontent, contrarié, dérangé, ennuyé, irrité, fâché…

On encouragera les enfants à utiliser ces mots pour nommer ce qu’ils ressentent.

Lorsque nous aidons les enfants à mettre des mots sur leurs émotions : « Je vois que tu es triste », « je sais que tu es en colère parce que tu aurais aimé continuer à regarder ton émission » , nous leur apprenons à identifier différentes émotions et à savoir comment les exprimer .

Utiliser des images, des émoticônes, des dessins, des photos…..

Exemple: la colère ( et ses dérivés)

Toutes les émotions sont acceptables : l’enfant a le droit de se mettre en colère

Plus l’enfant essaie de se contrôler, plus il encaisse et il finit par exploser. Or nous ne voyons pas forcément tous les moments où l’enfant a fait des efforts pour se contrôler : nous ne voyons souvent que les « crises ».

Il est possible de dire à l’enfant  “je vois que quelque chose ne va pas” pour désamorcer une « crise » et engager la discussion (sans forcer l’enfant; parfois la simple reconnaissance de son vécu suffira).

On peut accepter et reconnaître l’émotion puis la nommer à l’enfant pour qu’il apprenne à mettre les bons mots sur ses émotions, lui faire des propositions.

C’est difficile de…”

Tu es fâché parce que…”

Tu as le droit d’être fâché, mais je ne peux accepter que tu…”

Tu peux t’exprimer avec tes mots/ tu sais le dire avec des mots alors fais le”

Propositions des différentes émotions liées à la colère: de mécontent à furieux en passant par : agacé, contrarié,dérangé,ennuyé,fâché,énervé.

Il faut éviter de banaliser de disqualifier:

“Ce n’est rien…”,

« Allez, vas-y, tu n’es pas un bébé quand même ? ».

« Mais non, il n’y a pas lieu d’avoir peur ! ».

“Tu te fâches pour rien…”,

« Tu n’as pas de raison d’être triste

C’est par la reconnaissance et l’acceptation de nos émotions et celles des autres qu’on apprend l’empathie.

On peut aider l’enfant à remarquer comment son corps réagit à la colère en décrivant les réactions et en les associant à l’émotion :

Tu cries, tu as l’air en colère”,

Ton visage est rouge, tu es fâché”,

Tu fronces les sourcils,

j’ai l’impression que tu vas t’énerver”,

Tu es en colère, tu sens la boule dans ton ventre et dans ta gorge/ ta respiration s’accélérer ?”

Proposer et faire choisir différentes solutions pour gérer la colère

Méthodes pour lâcher la colère :

Le « serrer lâcher »

Inviter l’enfant à nommer l’émotion qui l’envahit

Demander à l’enfant s’il est d’accord pour accueillir cette émotion

Proposer à l’enfant de prendre un objet (une écharpe, un nounours, un mouchoir, un crayon…) dans les deux mains

L’enfant devra serrer cet objet aussi fort que l’émotion qu’il ressent et imaginer transférer dans cet objet l’intensité de l’émotion. On pourra dire à l’enfant : “Serre aussi fort que la colère que tu ressens”.

Questionner l’enfant pour savoir si, oui ou non, il peut lâcher cette émotion, s’il s’en sent capable

On pourra dire à l’enfant : “Continue de serrer tout en me disant si, oui ou non, tu pourrais lâcher cette colère”.

Demander à l’enfant d’exprimer quand il sera capable de lâcher

On pourra dire à l’enfant : “Tu m’as dit que tu peux lâcher la colère. Et maintenant, est-ce que, oui ou non, tu veux lâcher la colère ?  

Si l’enfant répond non, on pourra reprendre les différentes étapes en transférant d’abord dans l’objet la peur ou le blocage qui empêchent de lâcher l’émotion. Une fois la peur ou le blocage lâchés, l’enfant peut reprendre le processus du départ avec l’émotion qu’il ressentait à la base (à moins qu’elle ne soit déjà partie, ce qui est fréquent).

Dans cette méthode, le serrage est très important. La réussite de cet exercice dépend la vérification finale que l’émotion est partie, comme une visiteuse passagère.

Une émotion pouvant en  cacher une autre, il est possible que l’enfant se sente encore triste, apeuré ou en colère.

Dans ce cas, la méthode  peut être utilisée sur toutes les émotions ressenties jusqu’à ce qu’il dise qu’il ne ressent plus d’émotion douloureuse.

La technique de la tortue

Il s’agit d’inviter l’enfant à imaginer qu’il est une tortue qui se retire dans sa carapace. Il place ses bras le long de son corps, il baisse la tête et ferme les yeux.

1 – Reconnaissance de l’émotion: » je suis fâché, je ressens de la colère, j’ai les mâchoires serrées, la tête qui bouillonne, les poings serrés »

2 – Acceptation et accueil: “Ma colère est là et c’est une visiteuse de passage”

3 – Solution:

Aller me retirer dans ma carapace = rentrer les pouces dans le poing des mains et croiser les mains sur la poitrine. Ces mouvements symbolisent l’entrée dans la carapace : ils servent à la fois à l’enfant qui se sent réellement protégé dans sa carapace et signalent à ses camarades qu’il a besoin de calme… et cette position empêche de frapper !

Prendre de grandes respirations (ex: gonfler le ventre, souffler comme pour faire des bulles de savon)

Sortir de la carapace quand je me sens calme

Autres petits trucs (à adapter à l’âge et/ou à la personnalité de l’enfant) :

De nombreuses techniques existent, inspirées du yoga, de la sophrologie, de l’EFT et de la pleine conscience pour aider l’enfant à mieux gérer ses émotions.

Il faut les expérimenter et faire preuve d’imagination et de créativité.

* Je dessine toute la colère qui est en moi, en rouge si ma colère est rouge. Je peux abîmer la feuille, la froisser…..J’ai le droit d’utiliser plusieurs feuilles.

*L’arbre : debout les yeux fermés, mes pieds sont posés à plat dans le sol et ils sont comme des racines s’enfonçant profondément dans le sol. Je me concentre sur l’enracinement des pieds, puis j’étire les bras au dessus de ma tête sans forcer mais en essayant d’attraper le soleil. Mes bras sont comme les branches de l’arbre connectés avec le ciel, le vent et la lumière, la chaleur du soleil. Ju peux écarter les doigts et m’étendre vers le ciel tout doucement. Puis je redescends

*La bougie : j’imagine une bougie allumée devant moi. L’objectif est d’éteindre la bougie en soufflant dessus le plus longtemps possible (et donc le plus doucement possible). Je peux faire cet exercice en imaginant une plume à soulever avec un souffle aussi lent et long que possible.

*Le ballon : j’imagine que mon ventre est comme un ballon et pose mes mains doucement sur mon ventre. Quand j’ inspire, je sens comme le ballon gonfle et soulève mes mains. Quand j’ expire, je sens comme le ballon se dégonfle et que mes mains descendent en suivant le mouvement de mon ventre. Je peux recommencer ce mouvement trois fois ou plus.

*Le pissenlit : je mets ma main devant moi et imagine tenir un joli pissenlit blanc. A l’inspiration, je gonfle mon ventre et à l’expiration, je souffle doucement pour faire envoler les tiges du pissenlit. Je egardes les tiges imaginaires flotter dans les airs un moment et je me sens aussi léger/ légère qu’elles.

*Je frappe fort dans mes mains ou je les frotte très fort et ensuite je les pose sur mes yeux

*La boule de colère : je fais une boule avec une feuille de papier en y mettant toute ma colère : je lance la boule de colère aussi loin que possible en expirant lors du lancer.

*J’imagine que je tiens un bol de chocolat chaud J’inspire puis j’expire longtemps et doucement par la bouche pour refroidir le bol de chocolat.

*Je mets les mains dans le dos puis j’inspire par le nez et j’expire par la bouche pour pousser un nuage imaginaire devant moi.

* Le papillon : je me prends moi- même dans les bras et, avec mes mains, je tapote sur mes bras (ma main droite tapote gentiment mon bras gauche et ma main gauche tapote mon bras droit). Je me tapote aussi longtemps que j’ en ai besoin.

*Je fais un « auto massage » : avec un index, je masse doucement, dans l’ordre : le sommet du crâne, le centre de ton front, un tempe puis l’autre, au dessus de ma bouche. Avec les deux index, je masse ensuite le haut de ma nuque. Je termine par le pourtour et le lobe de chaque oreille. Pour chaque geste, je prends au moins 1 minute, et j’appuie doucement avec mon doigt

*Je demande un câlin ou un massage

* Je demande à maman de me raconter l’histoire de la petite fourmi et imagine la fourmi qui marche sur mon corps : Il était une fois une petite fourmi qui grimpe sur mon gros orteil gauche puis continue sur mon orteil droit. Elle tombe et remonte sur le troisième doigt de pied, elle continue sur le quatrième et finit sur le petit dernier. Elle trouve ensuite la cheville et peut à nouveau avancer. Elle progresse sur la jambe et court du tibia au mollet puis du mollet au tibia. Elle escalade le genou et avance encore le long de la cuisse puis se faufile le long de la hanche. Cela devient plus chaud par là, se dit-elle ! Elle continue avec le ventre, les bras, le cou, le menton, les oreilles, le nez, le front, les cheveux… et hop, la fourmi tombe de ma tête et continue son chemin.

*Je caresse quelque chose de doux : mon doudou, le chien ou le chat

*Je pense à quelque chose ou à quelqu’un qui m’apaise

*Je bouge, je saute, je danse, je crie pour décharger mon énergie

*Je malaxe de la pâte à modeler, je joue avec du sable

*Je sens une odeur agréable les yeux ouverts puis les yeux fermés

* Je regarde une boule à neige retournée

* J’écoute de la musique

*Je me concentre sur tous les bruits que je peux entendre autour de moi

*Je souffle dans un verre d’eau avec une paille pour faire des bulles

*Je bois un verre d’eau fraîche.

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Catherine Pierrat, psychologue pour enfant, adolescent, adulte et couple à Aix-en-Provence.

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