14 juillet 2016: l’attentat de Nice
Quel suivi psychologique ? Dès la nuit du 14 juillet, des cellules médico-psychologiques ont été mises en place pour accueillir les victimes. Aujourd’hui, les enfants, comme les adultes, disposent d’un numéro de téléphone pour les orienter vers tel ou tel suivi médico-psychologique. Contacté par Europe 1, l’Agence Régionale de Santé de PACA explique que depuis la mi-août au moins 350 enfants ont appelé ce numéro contre 700 pour les adultes.
Les enfants et les camions. En ville, les psychologues sont eux aussi très sollicités pour répondre à la demande. Catherine Pierrat, psychologue, s’occupe d’une dizaine d’enfants qui étaient présents sur la promenade le jour de l’attentat. Crises d’angoisses, de larme, terreurs nocturnes, troubles du sommeil ou de l’alimentation… Les symptômes que présentent ses petits patients sont variés, et leur prise en charge unique : « cela va dépendre de l’âge de l’enfant, de l’endroit où ils étaient sur la prom’, de la réaction de leurs parents ».